Après le succès des nombreuses expéditions en Patagonie Chilienne, Centre Terre s’engage à nouveau dans une grande aventure, cette fois-ci de l’autre côté du Pacifique. Elle aura pour cadre l’île de Nouvelle-Bretagne, en Papouasie-Nouvelle-Guinée, île devenue mythique dans le milieu spéléologique pour l’engagement qu’elle requiert et surtout par l’énorme dimension de ses réseaux karstiques. C’est en effet sur les montagnes Nakanaï – où nous nous rendrons – qu’a été exploré par les précédentes expéditions françaises le réseau de Muruk, premier moins mille mètres de profondeur et, encore à ce jour, le plus profond de l’hémisphère sud.
Notre expédition se propose de partir à la recherche du méga-collecteur supposé de Mayang, dont le débit estimé de 20 à 30 m³/s à l’étiage en fait l’une des plus grosses émergences karstiques au monde. Malgré les assauts de plusieurs expéditions spéléologiques d’envergure, son trajet souterrain demeure inconnu.
Nous prospecterons son bassin d’alimentation supposé, une vaste zone encore vierge de toute exploration spéléologique. Si un secteur avec un tel potentiel demeure à ce jour encore inexploré, c’est bien aux difficultés d’accès qu’il le doit.
La force de Centre Terre est de pouvoir mettre en œuvre une importante logistique et une forte équipe pluridisciplinaire pour explorer les coins les plus reculés de la planète et se frotter à des phénomènes uniques au monde. Comme à chaque fois, la science aura une place prépondérante dans nos objectifs, y compris la spéléologie – un sport au service de la science, selon Norbert Casteret – car tout ou presque demeure inconnu et bien peu de scientifiques ont pu accéder au cœur de la dense forêt des Monts Nakanaï.
Les scientifiques de Centre Terre, présents sur place ou participant aux préparatifs et traitements post-expédition depuis leurs labos en France, ont déjà défini plusieurs axes de recherches, déclinés ici selon les domaines scientifiques. La composition de l’équipe n’étant pas encore totalement figée, ces axes pourront être amenés à évoluer.
Les enjeux de telles études sont multiples et importants : outre le fait de ramener des données utiles à la science concernant une région peu étudiée du fait de son inaccessibilité, il se trouve que cette région fait partie des hotspots de biodiversité et que les montagnes Nakanaï, suite aux résultats révélés par les précédentes expéditions d’explorations spéléologiques et scientifiques, ont été identifiés par l’État papou comme élément du bien naturel sériel inscrit depuis 2006 sur la liste indicative nationale du Patrimoine mondial sous l’appellation des « Sublimes karsts de Papouasie-Nouvelle-Guinée ». Les résultats scientifiques de l’expédition Mayang 2026 pourraient ainsi apporter une contribution majeure et décisive à une candidature au Patrimoine mondial de l‘UNESCO.
Les données cartographiques disponibles actuellement n’offrent pas une précision suffisante pour être d’un réel appui dans nos prospections. Un important travail en amont a d’ores et déjà été initié afin d’obtenir les meilleures images satellites de la zone et les traiter afin de produire un fond cartographique d’une précision inégalée. Le travail en cours constitue déjà un formidable outil pour les besoins de notre expédition et nous a permis de mieux cibler notre zone d’exploration. Il sera amélioré grâce à l’acquisition de nouvelles données et de nos observations sur le terrain.
Des calcaires purs et peu compacts formés il y a 15 millions d’années (calcaires miocènes dits de Yalam), une pluviométrie parmi les plus fortes de la planète, un couvert végétal dense et une forte sismicité : les Monts Nakanaï cumulent tous les superlatifs et tous les ingrédients pour une karstification hors normes, donnant des paysages de surface très chaotiques (« karst polygonal ») et des cavernes géantes à méga-rivières souterraines.
Le but principal de notre expédition est d’atteindre le collecteur de la méga-résurgence de Mayang, l’une des plus importantes au monde : son débit a été estimé à 20 m³/s à l’étiage, et à probablement plus de 100 m³/s lors des crues. L’un des facteurs permettant ce phénomène est bien sûr l’abondance des précipitations. Des données météorologiques existent mais concernent le littoral, et l’abondance des précipitations augmente très fortement au fur et à mesure que l’on s’élève dans les massifs. Lors de l’expédition « Nakanaï 98 », Philippe Audra avait ainsi mesuré la pluviométrie à Muruk sur un mois et estimé la valeur des précipitations annuelles à près de 12 500 mm (Audra, 2001).
Notre présence sur le massif pendant près de deux mois nous permettra d’affiner ces résultats en mettant en place une station météorologique de terrain (pluviométrie, température, pression barométrique et hygrométrie). Nous pourrons laisser en place une partie de l’appareillage jusqu’à la prochaine expédition, comme nous l’avons déjà fait avec succès sur l’île de Madre de Dios, en Patagonie chilienne, et acquérir ainsi des données sur l’ensemble de l’année.
Ayant choisi de nous intéresser à une zone vierge de toute prospection spéléologique au sein du bassin d’alimentation supposé de Mayang, nous n’avons à ce jour aucune certitude sur le type de cavités rencontrées et leurs débits. Dans tous les cas, nous procéderons à des mesures de débits par jaugeage, et à des analyses physico-chimiques des eaux. Ces données seront corrélées avec celles des précipitations. Selon les débits rencontrés, nous pourrions envisager de mettre en place des traçages.
Quant à la résurgence de Mayang, qui n’a été observée pour la première fois par des spéléologues qu’en 1985, elle est impénétrable, sortant d’un immense chaos de blocs. Selon nos possibilités sur le terrain, et en fonction des traçages éventuellement mis en place, nous tenterons de l’atteindre afin de pouvoir en estimer plus précisément le débit, ce qui représente un véritable défi métrologique.
La formation des grands réseaux spéléologique de Nouvelle-Bretagne résulte principalement de la combinaison entre d’une part la pureté en carbonate de calcium des calcaires miocènes de Yalam, qui les rend très solubles et réactifs à l’érosion chimique par les forts écoulements d’eau, et d’autre part leur nature plutôt tendre et peu compacte, due à leur relative « jeunesse », les rendant aussi sensibles à l’érosion mécanique et gravitaire (éboulements internes). Cette instabilité intrinsèque peut être exploitée par la forte sismicité de la région, qui est soupçonnée de jouer un grand rôle dans la formation des grands volumes au vu des observations et expériences vécues par les expéditions précédentes. Pour pouvoir quantifier le rôle de la sismicité dans la formation des grands réseaux souterrains du massif, des observations in situ seront réalisées pour retrouver les traces et indices de paléo-séismes et leurs liens avec la formation des conduits. Des prélèvements d’éventuels spéléothèmes (concrétions) affectés par ces paléo-secousses pourront être effectués pour datation de l’événement sismique identifié.
Malgré la présence de la forêt dense, la géomorphologie karstique très chaotique des Monts Nakanaï est tout à fait perceptible et observable in situ comme sur images aériennes et satellitaires, tant elle est hypertrophiée (karst polygonal, canyons étroits et très profonds, aux parois très verticales). Une cartographie des formes et modelés du relief reste à effectuer et la zone prospectée en surface lors de l’expédition pourra apporter de nouveaux éléments au puzzle des données géomorphologiques déjà collectées par les précédentes expéditions sur des secteurs voisins un peu plus bas en altitude. Pourra-t-on observer les traces et signes d’un étagement morpho-climatique des modelés karstiques en fonction de l’altitude comme cela apparaît de façon plus spectaculaire sur le karst de haute-montagne de la péninsule de Huon sur l’île de Nouvelle-Guinée ?
Les cavernes sont également des formes du relief terrestre sources d’informations sur la genèse et l’évolution paléogéographique régionale. Elles constituent aussi des fenêtres ouvertes dans les entrailles des couches calcaires, susceptibles de révéler des fossiles exhumés par la dissolution du calcaire, comme, cet os long de baleine découvert en 1995 encore pris dans la paroi d’une galerie du gouffre de Muruk.
Les concrétionnements abondants dans les cavernes de ce karst forestier sont également de précieux enregistreurs et archives des climats et des environnements du passé et de leur évolution à l’échelle des millénaires voire de quelques millions d’années. Les études sur les concrétions des régions équatoriales sont en plein essor, permettant notamment de mieux connaître l’évolution des régimes de précipitations en rapport avec les phénomènes saisonniers des moussons et avec les cycles pluriannuels de type El Nino. Des études récentes sur l’île de Bornéo ont démontré que les reconstructions de paléotempérature à partir des spéléothèmes sur le très long-terme sont fiable et peuvent refléter les variations de température de l'hémisphère sud ainsi que les concentrations atmosphériques de CO2 (Loland et al. 2022). Il serait intéressant de comparer ces enregistrements à ceux de Papouasie Nouvelle Guinée. Cependant, avant d’envisager une campagne de prélèvements il faut s’assurer que les conditions micro climatiques de la grotte où ces échantillons seront prélevés soient stables. Dans un esprit de conservation, on peut d’abord envisager de mettre en place un suivi des conditions dans quelques cavités à l’aide de capteur-enregistreur de température et de prévoir la collecte de l’eau d’égouttement dans la cavité ; complémentaire au suivi mis en place en surface à l’aide de la station météorologique. On pourra ainsi vérifier la qualité du transfert du signal climatique de l’eau de pluie, traversant un sol puis s’infiltrant dans la roche, jusqu’à la cavité et la formation d’une concrétion : un prérequis indispensable pour toute étude paléoclimatique.
Les habitats tropicaux forestiers sont riches d’une biodiversité exceptionnelle dont l’importance écologique est mondiale. Elle est toutefois soumise à un ensemble de menaces d’ordre anthropique récemment identifiées et quantifiées (White et al. 2021). La gestion de ces menaces est une voie d’action nécessaire face aux enjeux globaux d’érosion de la biodiversité, notamment Néo Guinéenne, mais elle doit en premier lieu s’appuyer sur la connaissance du milieu et des espèces. Dans ces montagnes particulièrement isolées, l’inventaire des espèces floristiques et faunistiques est, encore aujourd’hui, un véritable challenge et reste largement incomplet. Notre expédition se déroulant dans un secteur vierge, elle contribue ainsi à combler ce manque.
De par la grande difficulté d’accès des karsts de Papouasie Nouvelle-Guinée, leur faune souterraine est restée longtemps méconnue, les premières études datant de 1976 (Beron pour la Nouvelle-Irlande et Chapman pour les monts Hindenburg de Nouvelle-Guinée). En dépit de leur faible nombre, les collectes réalisées lors de précédentes expéditions spéléologiques ou scientifiques ont révélé des formes terrestres et aquatiques endémiques uniques, certaines présentant un degré de troglobiomorphie très élevé. C’est le cas par exemple du crabe Trogloplax joliveti, Guinot, 1986 collecté dans les monts Nakanaï lors de l’expédition de 1985 et pour lequel il a fallu créer une sous-famille, de l’Atyidae Jolivetya foresti, Cals 1986 ou encore, pour la faune terrestre de Trogloclivina brehieri Deuve, 2003. Dans ce contexte d’indigence de données et de grande richesse biologique, l’intérêt de mener des collectes de la faune souterraine est évident, et les découvertes devraient être au rendez-vous.
Moyens mis en œuvre :
Sur le terrain, seront échantillonnées et la faune terrestre, et la faune aquatique, y compris pour cette dernière en plongée souterraine. Seront privilégiées des techniques simples adaptées aux conditions de l’expédition : chasse à vue, poses de nasses appâtées, utilisation de filet à plancton tracté, pose de filets aux résurgences, etc. Pour la faune terrestre, un échantillonnage comparatif de la faune du sol sera réalisé, incluant des techniques de piégeage et de lavage des sols. Le tri sera fait sur place sous loupe binoculaire. Le matériel biologique sera conservé dans l'éthanol.
De retour en France, un tri plus approfondi et une série de photographies seront réalisés avant envoi des échantillons aux spécialistes de chaque groupe pour détermination et description, le cas échéant.
Liens envisagés : MNHN Paris, MNHN Stuttgart, Université de Pomio.
L’avifaune est un indicateur significatif de la santé écologique d’un milieu. Elle constitue en outre une faune remarquable et fortement endémique des forêts tropicales et équatoriales. Son inventaire présente dès lors un grand intérêt. L’expédition contribue ainsi à mesurer la diversité avifaunistique des Monts Nakanaï et de la comparer avec les bases de données des secteurs tropicaux mieux connues.
La faune forestière étant globalement discrète et peu visible sous le dense couvert végétal, c’est par ses sons qu’elle est le plus manifeste. L’enregistrement des chants d’oiseaux est ainsi le moyen le plus efficace, et couramment utilisé, pour réaliser les inventaires avifaunistiques en forêt les plus complets possibles. C’est sur ce procédé que repose ce volet scientifique.
Moyens mis en œuvre :
Nous installerons un dispositif autour du ou des camps de base permettant un enregistrement sonore et/ou vidéo de l’environnement en continu durant toute la période de l’expédition. Les enregistrements sont complétés par des observations ponctuelles in situ et des prises de photographies. Les données seront traitées et analysées en laboratoire au retour d’expédition afin d’identifier les espèces présentes.
Le peuplement de la Papouasie-Nouvelle-Guinée remonte à une période très ancienne. Des analyses génomiques réalisées sur les populations mélanésiennes ont montré que les premières migrations humaines vers la Papouasie-Nouvelle-Guinée ont eu lieu il y a environ 50 000 à 65 000 ans, lorsque les ancêtres des Papous et des Aborigènes australiens sont arrivés sur le supercontinent appelé Sahul, qui comprenait la Papouasie-Nouvelle-Guinée, l'Australie et la Tasmanie.
D’abord établie près des côtes, la population s'est ensuite dispersée vers les hauts plateaux et les vallées d'altitude colonisant ainsi lentement l’intérieur des terres. Dans l’île principale, plusieurs fouilles archéologiques ont révélé ces vestiges d’occupation. Ainsi, dans le sud de l'île, dans une vallée particulièrement isolée de la province des Hautes-Terres occidentales, le vaste site archéologique de Kuk est connu pour son agriculture indigène presque continue depuis 7000, voire 10 000 ans. Ce site est désormais classé par l’UNESCO. Un autre site, au sud-ouest, a quant à lui livré les vestiges les plus anciens de l’île, datés vers -49000 ans (site d’Ivane). Si de nombreux sites de plein air ont été largement documentés depuis les premières fouilles en 1959, quelques sites en grottes ou abris sous roche ont également été découverts et fouillés. On peut citer en exemple : l’abri sous roche de Yuku, province des Hautes-Terres occidentales, fouille de 1959, l’abri sous roche de Niobe, (Chimbu), fouille de 1960, la grotte d’Aibura, (Hautes-Terres orientales), fouille de 1964, etc. Plus récemment, ce sont les abris sous roche de Manim (Jiwaka), fouille de 2019 ou le complexe de grottes d’Eripe (Golfe), fouille de 2024 qui ont été étudiés par les archéologues. Certains sites conservent des arts rupestres : pétroglyphes dans la grotte de Walufeni (Hautes-Terres méridionales), abris ornés de la région du Sépik, etc.
L’équipe de Mayang 2026 intègre un archéologue ayant plus de 25 ans d’expérience dans le domaine de l’archéologie préventive. En cas de découverte d’un site archéologique (grotte, abris sous roche, voire site de plein air), nous veillerons donc à préserver les traces d’éventuels prédécesseurs et à les protéger le cas échéant. Les vestiges visibles seront décrits et cartographiés, les sites topographiés. Une couverture photographique la plus détaillée possible pourra être réalisée à des fins de conservation (photographies de détails, photogrammétrie, etc.). Aucune fouille archéologique ne sera entreprise et aucun objet à valeur archéologique ou patrimoniale ne sera prélevé ou déplacé.
Les éventuelles découvertes seront portées à la connaissance des habitants du massif, héritiers des modes de vie et d’occupation des espaces d’altitude aujourd’hui délaissés, afin d’être confrontés à la mémoire et aux savoirs locaux. Les autorités du pays seront également averties au terme de l’expédition ou immédiatement si les découvertes le justifient.
L’expédition Mayang 2026 s’inscrit dans la continuité d’expéditions françaises menées dans le secteur depuis 1978, ce qui nous permet d’avoir un recul de près de 50 ans sur l’évolution du socio-écosystème très particulier de la forêt papoue des Nakanaï, ethnotope autant que biotope, observatoire privilégié de l’évolution des relations des peuples premiers à leur environnement, et des effets de leur mise en contact avec « l’économie-monde », de la présence australienne à celle des compagnies forestières asiatiques, sans oublier les effets de la présence sporadique mais récurrente d’expéditions scientifiques impliquant et interagissant fortement avec les populations et structures sociales locales. Les rapports aux éléments naturels et notamment aux phénomènes naturels violents (cyclones, séismes, crues, éruptions volcaniques) constituent un thème d’investigation particulièrement intéressant. Il en est de même pour ce qui concerne le projet d’interroger les habitants et responsables locaux sur la question de la gestion des ressources naturelles du territoire, à commencer par la grande forêt, mais aussi l’eau des rivières, ressource vitale pour les villages côtiers installés aux embouchures.
L’expédition sera également attentive aux signes impactants des activités humaines sur les éléments de la « zone critique » constitutifs des paysages de la forêt primaire et des milieux karstiques des Nakanaï, de surface et souterrains, biotiques et abiotiques : faune-flore-fonge, sols, substrat, eaux de surface et souterraines… Il s’agira de consigner et rapporter ces signes d’une manière objective et scientifiquement exploitable, tout en veillant à limiter et éviter nos propres impacts in situ susceptibles de porter atteinte à l’intégrité du milieu. Soulignons cependant que l’empreinte d’une expédition d’une vingtaine de personnes réparties sur moins de 3 mois sur un vaste secteur sans station prolongée en un point unique, agissant de manière consciente et responsable selon une logistique adaptée, est sans commune mesure avec celle d’activités d’exploitation à grande échelle. Ainsi les partis pris d’une logistique fondée sur des camps de base et avancés en structures légères et éphémères, sur une approche et des déposes aéroportées au « compte-goutte » moins intrusives qu’une colonne de dizaines de spéléologues et « porteurs » taillant depuis la côte à travers la forêt, manifestent la volonté de la recherche du moindre impact chère à Centre Terre et aux scientifiques impliqués. Ce d’autant plus que nous évoluerons dans un milieu à haute valeur patrimoniale.
Les observations et données récoltées par l’expédition, établies en lien avec l’Université et l’antenne du WWF à Pomio, structurées selon les standards internationaux en vigueur en matière d’inventaires des patrimoines naturels (biopatrimoines, géopatrimoines), pourront ainsi servir tant à l’évaluation et à la reconnaissance des valeurs patrimoniales des Nakanaï qu’à l’établissement d’un plan de gestion conservatoire du massif dans la perspective d’une candidature des « Sublimes karsts de Papouasie-Nouvelle-Guinée » au Patrimoine mondial
Pomio University Center – Palmalmal
WWF Pomio
Conservation Environment Protection Authority, Department of Lands and Physical Planning, East New Britain Provincial Administration,
ONG FORCERT (https://forcertpng.org/)
Papua New Guinea FlyingLabs (association de promotion de l’usage des drones pour développement local)
Papua New Guinea University of Natural Resources & Environment,
Pomio District Development Authority
UMR EDYTEM – Université Savoie Mont-Blanc
Muséum National d’Histoire Naturelle - Paris
Department of Entomology – Natural History Museum - Stuttgart
Laboratoire UMR 5602 GEODE – Université toulouse Jean-Jaurès
Université Claude bernard Lyon 1
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- Chaque participant au projet scientifique s’engage à la production d’un texte, de type article scientifique (format libre, 1 page minimum) expliquant sa démarche scientifique, et incluant quelques observations et résultats obtenus à la suite de l’expédition menée par Centre-Terre en Papouaise Nouvelle-Guinée. Ce texte sera inclus au rapport d’expédition, et donc à renvoyer dans les 6 mois après le retour de l’expédition.
Afin de réaliser cette expédition, Centre Terre demande une autorisation auprès des autorités de Papouasie, dans le respect des protocoles établis
- Dans le cas de publication dans des revues scientifiques et participation à des conférences scientifiques, il est attendu que l’association Centre-terre soit mentionnée dans la liste des co-auteurs et/ou des affiliations.